Comment aborder sereinement vos limites et vos échecs
Prenez-vous vos limites et vos échecs comme autant de sens interdit sur le chemin de votre vie ? Et comment autant de sanctions de votre incapacité ? Voilà qui est bien triste … Et bien mauvais pour votre votre confiance et votre estime. Laissez-moi plutôt vous expliquer comment les aborder et les vivre sereinement.
Quelque soit le domaine ou les circonstances, nous atteignons tous, un jour ou l’autre, une de nos limites. Et nous les atteignons bien plus souvent qu’à notre tour !
De mon coté, je me suis frotté à mes propres limites bien trop souvent à mon goût 🙂
Je pourrais vous parler longuement des expériences et situations qui m’ont amené à connaître une de mes limites. Comme, par exemple, les nombreuses fois où je n’ai pas osé aborder une jeune femme qui me plaisait tant. Ou lorsque je dois prendre la parole en public, quelque soit les circonstances ou le public en question. Ou, plus récemment, lorsque j’ai commencé la course à pied, mon incapacité à courir plus de 2 kilomètres.
Vous l’aurez compris, le domaine principal dans lequel je bute rapidement, c’est le domaine social. Dès que je croise un(e) inconnu(e), que je dois parler en public ou que je discute avec une femme qui me plaît, crac ! Je bute ! D’où ce blog, d’ailleurs, qui sert autant à vous qu’à moi 🙂
Cela étant … Est-ce que parler de mes expériences serait véritablement intéressant ? Et est-ce que cela vous intéresserait vous ?
Bon, peut être un peu, oui. En particulier, parler de ma timidité, sur un blog dédié à la confiance en soi, serait tout à fait à propos. Et puis, cela pourrait vous permettre de me connaître un peu plus.
Mais je préfère vous parler de tout autre chose …
Atteindre une limite comme vivre un échec
La plupart du temps, atteindre une de ses limites, c’est un peu connaître un échec. Car soit nous vivons une situation que nous ne savons pas gérer, comme moi face à une belle inconnue, soit nous nous lançons dans une activité qui ne connaît pas la conclusion heureuse que nous visions.
Bien sur, tous ces échecs n’ont pas la même portée. Ne pas arriver à ingurgiter ce super-méga-hamburger aux 6 steaks hachés, alors que votre pote y arrive, est-ce vraiment grave ? Évidemment, non.
Cela étant, connaître un échec ou atteindre une limite, c’est marquant. Et cela tombe comme une sanction et une évaluation définitive de qui nous sommes. Du moins, le risque est que cela soit pris et interprété comme tel. Si vous n’aviez préalablement pas confiance en vous, et bien cela ne vous aidera pas. Et si vous étiez vierge de tout jugement, et bien la prochaine fois, vous pourriez avoir une appréhension. Ce qui ne vous aidera pas plus.
Apprendre de ses échecs pour dépasser ses limites
Il y a 2 choses qu’il faut bien comprendre concernant l’échec :
- tout d’abord, un échec, c’est subjectif et relatif. Selon les lieux, l’époque ou les circonstances, un échec n’est pas un échec ;
- ensuite, un échec, ce n’est en aucune façon un jugement de votre personne : c’est simplement un fait.
La première phrase vous aidera à relativiser vos échecs. Mais la phrase la plus importante, c’est la deuxième. Ce que nous appelons un « échec » n’est en fait que la simple constatation d’un fait qui ne correspond à vos attentes. Le plus important, c’est ce que vous en tirerez : une information, une expérience, une leçon, une opportunité.
Et bien, concernant la limite que vous ne manquerez pas d’atteindre, si ce n’est pas déjà fait, c’est exactement la même chose.
Une limite ? Non ! Une opportunité de progresser !
Le plus important, ce n’est pas la limite en tant que telle, ou même l’événement qui vous fait découvrir cette limite.
L’essentiel, c’est bien plutôt ce que vous ferez de cette expérience :
- soit vous le prendrez comme un échec définitif, un seuil infranchissable, un jugement de qui vous êtes ;
- soit vous le prendrez comme une opportunité d’apprendre et de progresser.
Vous vous doutez bien que la première option est à éviter. Alors que la seconde est pleine de promesses …
Une limite atteinte ne demande qu’à être dépassée. Comme la limite des 4 minutes pour courir 1 mile.
Cependant, il n’est pas nécessaire de vouloir dépasser chacune de ses limites. Il faut savoir faire preuve de circonspection. Pour cela, voici 3 conseils et autant de questions à vous poser …
Détachez-vous de la pression sociale
Évitez de succomber à la pression sociale. Et faites la distinction entre vos priorités et vos souhaits, et celles des autres.
Notre famille, nos amis et la société ont tôt fait de nous mettre dans la tête des images et des conventions de ce que nous devons réussir.
Selon que vous soyez un homme ou une femme, la société n’exige pas la même chose de vous. Mais si vous n’en êtes pas capable, vous n’êtes pas vraiment un homme ou une femme. Vos parents peuvent aussi avoir un avis bien tranché là-dessus, sans compter qu’il peuvent aussi avoir décidé pour vous de votre avenir professionnel. Ou même carrément de la vie que vous devriez mener. Et il y a aussi la publicité, voire les informations, qui nous bombardent de clichés et nous abreuvent de croyances.
Faire ce tri n’est pas toujours simple. Car, à un moment, cela relève de l’inconscient et de l’habitude. Mais c’est important, afin de vous sentir bien avec vous-même et de ne pas vous imposer un stress inutile et des contraintes non significatives.
Posez-vous cette question : est-ce important et significatif pour vous ?
Cette limite est-elle importante ?
Toutes les limites et tous les échecs ne se valent pas.
Un peu comme l’exemple, vécu et bateau, de l’incapacité pour un de mes amis d’ingurgiter un méga hamburger avec 600 grammes de viande. Alors que moi, j’ai pu 🙂 Là, on est dans l’insignifiant total.
Par contre, ne pas réussir à décrocher son permis de conduire du premier coup peut être plus significatif et marquant. Pour autant, cela ne veut pas dire que 1/ vous ne décrocherez pas du tout votre permis et que 2/ vous valez moins ou serez un moins bon conducteur que celui qui l’a décroché du premier coup.
Prenez le temps de bien mesurer et relativiser les implications de vos limites. Demandez-vous aussi si vous voulez faire le nécessaire pour dépasser cette limite. Si la réponse est oui, soyez concret et décidez des actions à entreprendre.
Ne perdez pas confiance en vous !
Je reviens sur ce point. Mais il est vital, en plus d’être dans la lignée des thèmes de ce blog.
Ne perdez pas confiance en vous du fait cette limite.
Oui, vous avez atteint une limite. Mais elle ne définit pas votre personne : elle n’est qu’un élément de qui vous êtes. Et vous êtes bien plus que cela.
Oui, vous avez atteint une limite. Mais elle n’est pas absolue. Avec de l’implication, du temps et de la pratique, vous pouvez la dépasser.
Conclusion
Rappelez-vous : une limite atteinte, ce n’est pas preuve de votre petitesse, c’est la promesse d’un progrès futur.