Lisez « Cessez d’être gentil soyez vrai ! » et tombez les masques : améliorez vos relations, votre confiance et votre estime

« Cessez d’être gentil soyez vrai ! », de Thomas d’Ansembourg, est de ces livres qui vous font grandir. Pour moi, il est de ceux qui m’ont le plus apporté. Il m’a expliqué pourquoi me mettre au centre de mes préoccupations était important et comment le faire. En définitive, il m’a aussi enseigné, indirectement, la confiance en moi.

« Cessez d’être gentil soyez vrai ! », de Thomas Thomas d’Ansembourg, est de ces livres qui vous font grandir. Pour moi, il est de ceux qui m'ont le plus apporté. Il m'a expliqué pourquoi me mettre au centre de mes préoccupations était important et comment le faire. En définitive, il m'a aussi enseigné, indirectement, la confiance en moi.

« Cessez d’être gentil soyez vrai ! » est un livre de 249 pages, écrit par Thomas d’Ansembourg et publié en 2011. Ce livre a à la fois changé ma façon d’interagir avec les autres et appris à m’affirmer sans aucune violence verbale.

Anciennement juriste, l’auteur Thomas d’Ansembourg est aujourd’hui psychothérapeute et formateur en « communication consciente et non violente », une méthode du Dr Marshall Rosenberg. Il explique que sa rencontre avec la communication consciente et non violente a provoqué chez lui un changement de vie. Sans cela, il serait aujourd’hui encore ce qu’il était jusqu’à l’âge de 35 ans, selon ses termes :

  • ​un pauvre juriste qui s’emmerde ;
  • ​un pauvre célibataire coincé dans un célibat défensif ;
  • ​quelqu’un qui vit une vie qui n’est pas la sienne, qui vit à côté de sa vie

Je n’irai pas jusqu’à dire que ce livre a eu des effets aussi draconiens sur moi et ma vie. Mais la méthode exposée dans ce livre a éclairé mes rapports avec les autres et m’a aidé à m’affirmer.

La phrase-résumée du livre

Nous avons tendance à dire plus facilement leurs quatre vérités aux autres plutôt que d’exprimer simplement ce qui se passe en nous. Exprimer sa vérité dans le respect d’autrui et de soi-même, voici le projet du livre.

Faites-vous souvent l’effort d’inventorier les sentiments qui motivent vos jugements ?

Êtes-vous capables d’identifier les besoins refoulés et camouflés derrières vos propos ?

Faites-vous aux autres des demandes réalistes et négociables ?

Cet ouvrage vous propose de rencontrer l’autre sans cesser d’être soi.

La gentillesse de façade

Le titre pourrait être trompeur. La gentillesse dont parle le livre n’est pas la bonté qui s’exerce gratuitement par un geste ou un don désintéressé.

Il s’agit plutôt de la gentillesse de façade. Peu d’entre nous y échappe. Nous disons « tout va bien » quand « cela ne va pas », nous disons « Oui, nous reviendrons avec plaisir » alors que nous pensons « Plus jamais de barbecue chez eux ! » Nous sommes poussés à dire des choses socialement admissibles qui vont à l’encontre de nos pensées, besoins et souhaits réels.

C’est de cela dont parle ce livre : le masque que nous portons pour être socialement acceptable, accepté et aimé.

Être accepté et aimé font partie des besoin vitaux de l’homme, car nous sommes des animaux sociaux. Mais si cela se fait à l’encontre de notre nature et de notre bien-être, le bénéfice est nul, le mal-être s’installe.

Être authentique plutôt qu’être gentil

Voila le conseil donné tout au de ce livre, et qu’on retrouve dans le titre.

Être trop gentil revient à faire passer les besoins des autres avant les nôtres et à s’oublier.

Être authentique est une démarche difficile car accompagnée par la peur : peur de ce que l’autre pense, peur de ne pas correspondre aux attentes des autres, peur de ce qu’il dit, peur de parler, peur de déplaire, peur d’entrer en conflit, peur de la désapprobation…

Ce livre accompagne cette démarche en exposant les bénéfices et fournissant quelques outils.

Voici les deux qui m’ont le plus aidé.

Reconnaître mes sentiments et mes besoins

Nos sentiments et nos émotions sont importants. Dans notre société, on ne nous apprend pas les reconnaître, les gérer, les exprimer.

Or, un sentiment, une émotion, cela exprime d’abord un besoin. Si on n’écoute pas l’émotion, on ignore le besoin. Si on ne répond pas au besoin, on rentre dans une spirale négative de mal-être.

Et l’émotion ignorée et enfouie peut ressortir bien plus violemment : colère, violence verbale et physique, dépression, …

Voila ce que ce livre m’a appris :

  • ​écouter mes émotions et mes sentiments, puis répondre aux besoins exprimés, est vital pour moi ;
  • ​cela ne se fait pas forcément au détriment de mon entourage et de mes proches : si je suis bien, je pourrais leur être d’autant plus utile.

Derrière tout émotion que je ressens, j’essaie d’identifier le besoin qui s’exprime.

J’essaie, autant que possible, de faire cela « au fil de l’eau », lorsque je ressens l’émotion. C’est d’autant plus difficile quand l’émotion est forte. Mais c’est à ce moment où c’est le plus utile.

Je m’accorde aussi des instants de répit, au calme, sans action, juste moi et moi. J’écoute les sentiments du moment et je repense aux sentiments récents. Pour identifier et répondre aux besoins derrière.

M’exprimer sans agresser l’autre

Lorsqu’on s’exprime et qu’on extériorise un sentiment et un besoin, nous avons tous tendance à interpeller l’autre : « tu m’énerves … », « tu me déçois … ».

Erreur ! Colère, déception, tristesse, inquiétude sont nos sentiments : nous en sommes responsables. Nous ne les contrôlons pas forcément, mais nous sommes responsables de ce que nous en faisons.

Dire « tu m’énerves … » revient à renvoyer la responsabilité, la faute, sur notre interlocuteur. C’est l’agresser. Résultat : il se referme, comme une huître, ou contra-attaque.

Voila ce que ce livre m’a appris :

  • ​exprimer mon émotion en disant « je me sens triste / inquiet / en colère / … » ;
  • ​exprimer le besoin caché derrière l’émotion, prendre la responsabilité de l’assouvir, demander l’aide de l’autre ;
  • ​reformuler les « agressions » des autres selon le même schéma : sentiment, besoin, demande.

Cela ne devient pas naturel du jour au lendemain, et je dérape encore. Mais la tendance est là, les rapports sont plus détendus et les conflits bien plus rares.

Plus confiant en moi

Ce n’est ni le sujet du livre, ni une de ces leçons.

Pourtant, c’est un de ces (nombreux) bénéfices :

  • ​je sais que m’exprimer et m’affirmer est bon et vital pour moi ;
  • ​je sais que chacun doit être responsable de ses émotions : en d’autres termes, je ne suis pas responsable des sentiments ou du bien être de mes proches, même si je peux les aider ;
  • ​je sais que ce je suis ne passe pas forcément par ce que je fais pour les autres.

​Se placer au centre de ses préoccupations, s’exprimer et s’affirmer sans agresser, être responsable de soi : tout cela aide à la confiance en soi. Et tout cela m’a, entre autres, était expliqué dans ce livre.

Mon avis sur « Cessez d’être gentil soyez vrai ! »

Pour faire court, et pour toutes les raisons que j’ai évoquées au-dessus, vous devriez lire « Cessez d’être gentil soyez vrai ! » de Thomas d’Ansembourg.

Je ne doute pas qu’il aura sur votre vie et vos relations des effets aussi positifs qu’il en a sur ma vie et mes relations.

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Vous pourrez aussi acheter le livre. Je vous précise qu’il s’agit d’un lien affilié : une commission de 6% du prix d’achat me sera reversée sans qu’il vous en coûte plus cher.

5 Commentaires

  1. Je ne suis pas d’accord avec le titre du livre : à mon avis, les nouvelles générations sont à la fois gentilles et vraies, parce que c’est inclus dans leur éducation. L’éducation post soixante huitarde a créé malheureusement des robots prêts à suivre le troupeau…

    1. Le titre, c’est avant tout le titre du livre, que je n’ai pas choisi 🙂 Je pense qu’il a été choisi pour être d’abord intrigant. Et dans ce sens, il est plutôt bien choisi 🙂

      Maintenant, il ne s’agit pas d’être vrai dans l’absolu. Mais plutôt d’être vrai dans ses relations avec les autres et donc d’oser s’affirmer et s’exprimer.

      Pour le reste, nouvelles générations, éducation post soixante huitarde, … Je n’ai pas d’avis 🙂

    2. Pour ma part je trouve le titre bien choisi. il s’agît ici de s’affirmer et justement à ‘heure de la consommation de masse, des conjonctures actuelles et où il faut trouver et déterminer sa place de plus en plus tôt, ce livre est une aubaine. Beaucoup de personnes issues de cette nouvelle génération sont un peu perdu.
      Je travaille moi même dans le milieu de l’édition et le titre est parfaitement choisi 🙂

  2. Je trouve aussi que le titre est mal choisi mais pour des raisons différentes : il oppose 2 attides/valeurs qui en fait devraient être recherchées et valorisées au même pied d’égalité, conjointement je dirais même. Authenticité et bienveillance manquent cruellement dans nos sociétés.

    Maintenant je comprends tout de même l’idée que la gentillesse est souvent une attitude ‘portée’ pour répondre aux besoins de l’autre, un code social obligé . Surtout chez la femme. D’où le danger de trop donner aux autres sans s’écouter soi. Mais Pour l’homme, être vrai, authentique, ne se joue pas nécessairement au niveau de la gentillesse à mon avis. Leur défi d’authenticité est différent… Une raison de plus pourquoi le titre cible mal le sujet . Il pourrait ne pas interpeller une partie des hommes. Qui pourtant sont tout autant en quête et mal d authenticité! Et de gentillesse sûrement!

  3. Bonjour,

    J’approuve totalement cet article, il faut cesser d’être gentil pour plaire aux autres. Nous ne sommes pas obligés de dire toujours oui et de tout accepter. Je préfère être franche.

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