L’action conquiert la peur et ramène la confiance en soi

Le manque de confiance provient essentiellement de nos peurs. Et cette peur favorise votre inaction puis un regain de manque de confiance en soi. Un remède ? L’action immédiate. Même une petite action est suffisante. L’essentiel est d’agir tout de suite.

L'action conquiert la peur

Le manque de confiance en soi et d’assurance, la timidité, proviennent essentiellement de nos peurs.

La peur de décevoir, la peur du ridicule, la peur d’échouer, la peur de la confrontation, la peur de se faire mal, …

À partir de là, un cercle vicieux s’enchaîne :

  1. la peur amène à l’inaction ;
  2. l’inaction laisse le temps de penser ;
  3. penser vous plonge encore plus dans la peur et ces scénarios catastrophes ;
  4. la peur grossit ;
  5. et vous bouclez la boucle …

Je pense que cette boucle, tout le monde la connaît. Surtout celui qui manque de confiance en lui.

Ce qu’il faut, c’est casser cette boucle.

La méthode la plus simple, c’est d’agir. Tout de suite.

Dès que vous avez envie de faire quelque chose et que vous sentez la peur arriver, agissez !

Ne laissez pas le temps à la peur de faire son office. Coupez court aux tergiversations qui ne feront qu’amplifier la peur.

Agir immédiatement permet :

  1. de couper l’herbe sous le pied à vos peurs ;
  2. de vous confronter à ce qui provoque cette peur ;
  3. s’apercevoir que vous n’avez aucune raison d’avoir peur ;
  4. reprendre confiance en soi, lentement mais sûrement.

Le bénéfice de l’action immédiate est parfaitement résumé par cette citation :

L’action conquiert la peur – Pete Zarlenga

L’action n’a pas besoin d’être extraordinaire. Au contraire : plus elle est simple et facile, mieux c’est. L’essentiel se trouve dans le fait d’agir.

Vous avez un truc à dire en réunion ? Dites-le tout simplement, en quelques mots et quelques secondes. Votre voisine(e) vous plaît ? Un bête commentaire su l’environnement peut suffire à rompre la glace.

Le simple fait d’avancer par une action immédiate et facile, une étape à la fois, contribue à briser les entraves de la peur et vous libère pour continuer à avancer encore un peu plus.

Lorsque vous sentez la peur arriver, prenez une inspiration profonde puis lancez-vous. Tout simplement.

Si vous êtes accompagné de quelqu’un en qui vous avez confiance, faites-lui part de votre peur et profitez de ces encouragements pour ajouter à votre courage.

À la longue, la peur diminuera, et votre confiance augmentera.

10 Commentaires

  1. Merci pour cet article. Je suis d’accord, l’action est la solution contre la peur. Question: Comment faire quand le choix de l’action à prendre n’est pas clair parce que il y a beaucoup d’opportunités differentes? La peur trouve son espace aussi dans l’indécision et ce n’est pas évident dans ce cas!

    1. @Stefano: L’indécision est effectivement une bonne cause de procrastination et d’inaction …

      En débattre dans ce commentaire serait trop long. Mais je pense qu’il y 2 points importants :
      Рprendre une d̩cision !
      Рfaire la toute premi̬re et la plus petite des actions.

      Oui, je sais, j’ai écris “prendre une décision” alors qu’on parle d’indécision. Mais s’il y a indécision, c’est qu’il y a malgré tout quelques choix possibles et qu’on ne sait pas lequel prendre. Et bien il suffit de prendre le tout premier et le plus simple/facile/rapide.

      L’important, c’est l’action !

      1. Bonjour Grégory.
        Mon inquiétude à propos de la peur d’agir c’est que ça vient toujours dans de situations délicates. Ce que je veux dire, souvent ou le plus souvent on a peur de se faire ridiculiser après être l’auteur de ce ridicule. Nos actions mal préparées conduisent à des erreurs qui à leur tour nous conduisent à une peur soudaine d’agir. La plupart de gens peut se maîtriser, garder son sang-froid et refouler la peur pour agir.
        Ma question : Si l’on se trouve dans une situation où l’on a mal agi et en conséquence l’autre s’en est servi pour essayer de nous ridiculiser ou oppresser. Que faut il faire dans ce cas pour ne pas tomber dans l’inaction causée par la peur d’agir ?
        Si l’autre avait raison de nous intimider et que nous ne sommes pas prêts à admettre cette faute, est-ce qu’il y a une façon honorable de justifier une peur d’agir dont nous sommes en partie responsable ?
        Si une personne vous parle catégoriquement mal et que vous avez peur de vous ridiculiser en la confrontant parce-que vous n’avez peut-être pas raison ou que la personne dispose d’un avantage que vous, est ce bien d’agir quelqu’il en soit ?
        Merci de répondre !

        1. @Alyad: Bonjour !

          Que de questions …

          On peut toujours mal agir ou mal faire. Mais il y a une différence entre le faire volontairement et le faire involontairement. On ne va pas discuter du fait de volontairement mal faire.

          Il nous est tous arrivé, un jour, de mal faire de façon involontaire. Nous sommes humains, nous ne sommes pas à l’abri de faire une erreur ou une bêtise.

          La seule façon honorable de faire suite à son erreur, c’est de la reconnaître, de demander pardon, d’en tirer une leçon positive et constructive (et pas seulement ‘OK, je en fais plus rien à partir de maintenant”) et d’essayer de réparer. Si vous agissez ainsi, je ne pense pas que grand monde vous tiendra indéfiniment rigueur.

  2. Bonjour Gregory,

    C’est un bon article. Je suis totalement d’accord avec toi.

    Il faut se lancer directement dans l’inconnu ! L’inaction est la pire idée.

    Après s’être lancer, on peut corriger ses erreurs et s’améliorer. Mais sans action, on ne peut s’améliorer !

    Encore merci pour ton article,

    Alexandre Bardiaux

    1. @Alexandre: Hello !

      Quand on manque de confiance en soi, l’inconnu et souvent suffisant pour ne pas se lancer et agir. Faire connaissance, un peu, avec cet inconnu peut être une bonne idée. Mais à terme, se lancer sera une encore meilleure idée.

  3. Merci Grégory pour cet article qui nous rappelle un principe fondamental : un remède, et pour moi le SEUL, pour dépasser nos peurs et sortir de notre zone de confort est le passage à l’action. Plus vite on se jette a l’eau/on se lance, moins on cogite/on se fait des films catastrophes et plus tôt on dédramatise la réalité. Le secret, initier une petite action après l’autre et laisser le pouvoir exceptionnel de l’effet cumulé se mettre en Å“uvre. Alors, plus de temps à perdre, osons, gardons le cap et passons à l’action.

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