Pourquoi vous devriez toujours célébrer vos échecs, et comment le faire
Un échec, c’est toujours difficile à vivre et, parfois, à surmonter. Mais un échec n’est jamais une fin. Un échec, c’est seulement une tentative infructueuse qui nous offre la possibilité d’apprendre, autant sur nous que sur la situation. Pour mieux recommencer.
Essayer puis échouer, ou bien se lancer dans un projet et ne pas réussir, au premier abord, cela n’a absolument rien de plaisant.
Les premières réactions vont de la déception au découragement en passant par l’agacement, et même jusqu’à la colère. Jusque là, rien que de très normal et de très naturel. C’est humain. Et vous êtes humain après tout !
Le problème survient si vous en restes à ces émotions. La suite logique, c’est le découragement total et l’abandon. Et c’est là que survient alors le seul et véritable échec. Un échec ponctuel dans un projet ou une tentative, c’est une chose. Mais en rester là, ne plus agir et abandonner en est une autre. Le véritable échec, c’est de baisser les bras.
Céder à l’échec, c’est rester dans une spirale négative qui n’aide qu’à cultiver le manque de confiance en soi et à casser toute velléité de nouveau projet, de nouvelle tentative
À l’inverse, vous pouvez considérer vos échecs comme étant seulement des tentatives infructueuses. Vous avez essayé et ça n’a pas marché. C’est tout : aucun jugement, aucun rabaissement, aucune sanction. Et cela laisse la porte ouverte à une suite, à une nouvelle tentative, à une nouvelle façon de faire.
Car vous pouvez aussi, et surtout, apprendre de vos échecs. Il s’agit alors d’en tirer une leçon puis d’essayer de nouveau. Le chemin vers le succès est parsemé d’échecs qui nous montrent la bonne voie.
Agir ainsi demande 2 qualités : la résilience et la persévérance.
En physique, la résilience, c’est la l’aptitude d’un corps à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale. En psychologie, c’est un peu la même chose 🙂 Il s’agit de la capacité à vivre, à réussir et à se développer en dépit de l’adversité. La persévérance, c’est le fait de persister dans une action, une résolution ou une attitude malgré les difficultés rencontrées.
Vous avez noté que l’on vous parle d’adversité et de difficultés rencontrées ?… Dans le cas qui nous intéresse, l’adversité et la difficulté, c’est l’échec.
Sur la durée, ces 2 qualités font la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui échouent. Au delà de votre niveau d’étude et de vos diplômes, ces 2 qualités seront les vraies garantes de la réussite de votre vie professionnelle et de votre vie personnelle.
La véritable question n’est plus alors « comment gérer cet échec » mais plutôt « comment améliorer ma résilience et ma persévérance ? »
Car plus que de vous permettre de gérer vos échecs, ces 2 qualités vous permettront de réussir durablement, de garder confiance en vous et d’entreprendre de nouveau.
Voici un petit guide pour améliorer votre résilience et votre persévérance.
Désirer changer
En fait, je devrais plutôt écrire : véritablement désirer changer.
Oui, cette première étape peut sembler évidente. Mais en fait, pas tant que ça. Et surtout, elle est importante. Car comme tout travail sur soi, chercher à améliorer sa résilience et sa persévérance demandera du temps et de l’implication. Et même de la persévérance 🙂
Si vous ne désirez pas véritablement ce changement, vous commencerez, certes, mais vous retomberez vite dans vos travers.
Commencez par prendre l’engagement de travailler votre résilience et votre persévérance.
Prendre conscience
Nous avons tous une réaction et une attitude différente face à l’échec. Et ces réactions et attitudes peuvent varier selon le domaine, l’interlocuteur ou la situation.
Quels sont vos réactions et vos attitudes ? Est-ce que vous vous énervez, vous agitez et criez ? Est-ce que vous intériorisez ? Est-ce que vous rentrez dans un dialogue interne négatif ?
Savoir cela vous permettra de mettre en place de nouvelles réactions et attitudes, plus productives, pour gérer l’échec et, sur la durée, améliorer votre résilience et votre persévérance.
Au début, vous conserverez vos habitudes. Avec le temps, vous serez seulement conscient de vos réactions. Puis, tout doucement, vous les ferez suivre par de nouvelles réactions et attitudes. Et finalement, elles deviendront vos nouvelles habitudes et elles remplaceront les anciennes.
Choisir une nouvelle réaction
Maintenant que vous connaissez vos réactions et attitudes habituelles, décidez par quoi vous allez les remplacer.
Plutôt que de vous énerver et laisser libre cours à cet énervement, vous pouvez décider de rester calme. Plutôt que de partir dans un dialogue interne négatif, vous pouvez décider de voir le positif de la situation.
En fait, vous devriez faire tout cela 🙂
Mais vous devez le décider, comme je le disais à la première étape, et choisir votre nouvelle attitude.
Ce qui aide beaucoup à prendre du recul, c’est de prendre le temps de faire quelques inspirations profondes. Cela casse le rythme et calme les émotions négatives. Ensuite, vous pouvez vous inspirer de ces quelques recommandations.
Lire quelques citations inspirantes
Les citations et les mantras sont extraordinaires. En quelques mots, elles vous rappellent le bon chemin et la bonne attitude, ainsi que vos intentions et vos inspirations les plus profondes. Autant que de bons conseils, elles seront vous recadrer.
N’hésitez donc pas à vous faire votre propre recueil de citations. Celles qui vous inspirent et vous motivent le plus. Et relisez-les régulièrement et après chaque échec ou déconvenue.
Célébrer
N’oubliez pas de célébrer vos réussites, aussi menues et petites soient-elles !
Penser à la prochaine étape, c’est important. Mais se focaliser uniquement sur la prochaine étape, c’est fatiguant et exténuant. Après chaque étape notable, après chaque réussite, n’hésitez pas à vous féliciter.
Vous êtes toujours aussi découragé mais vous ne vous énervez plus ? Que de pensées négatives et d’énergies économisées ! C’est une remarquable réussite. Donc n’hésitez pas à vous féliciter avant de passer à l’étape d’après.
Voir le coté positif
Suite à un échec, outre la déception ou le découragement, la réaction habituelle est de voir les aspects négatifs de la situation. De ne voir que les aspects négatifs de la situation.
Alors oui, il y en a. Mais il n’y a pas que cela.
Un échec, c’est avant tout le signe que vous avez agi. Et peut-être même malgré votre peur ou votre manque de confiance. C’est ensuite un vécu et une expérience supplémentaire, ainsi qu’une leçon. Et si vous décidez de rebondir, c’est surtout l’opportunité de progresser, d’apprendre encore et d’éventuellement réussir.
Oui, le petit éventuellement fait mal. Car si vous décidez remettre le couvert, vous pourriez de nouveau échouer. Je me dois d’être honnête. Mais ce nouvel échec sera lui aussi un vécu, une expérience et une leçon supplémentaires. Il sera surtout le signe de votre travail sur vous et de l’amélioration de votre résilience et de votre persévérance.
À l’inverse, vous décidez de caler suite au premier échec, vous échouez véritablement et complètement.
Conclusion
Si vous aviez encore besoin de savoir pourquoi vous devez travailler votre résilience et de votre persévérance, je vous laisse quelques secondes avec Michael Jordan :
J’ai raté plus de 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu près de 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour tirer le panier gagnant et j’ai raté. J’ai échoué maintes et maintes et maintes fois dans ma vie. Et c’est pour cela que je réussis.
Et oui, Michael Jordan n’est pas devenu celui qui est considéré comme le plus grand joueur de basket-ball du jour au lendemain. Il l’est devenu à force d’échec et de persévérance.
Vous pouvez réussir autant que lui. Soyez en convaincu.